Comme pour le Pro Sailing Tour 2021, l’édition 2022 fera l’objet d’un film en quatre épisodes diffusés sur Canal Plus. Les images embarquées ont donc toute leur importance pour montrer la réalité de la course et l’engagement humain qu’elle nécessite. Comme pour chaque Défi 24h, des reporters embarqué(e)s vivent au plus près des marins. Pour cette boucle de 300 milles autour du Finistère, Anne Baugé (Leyton), Erwan Jauffroy (Solidaires En Peloton-ARSEP), Julien Champolion (Arkema), Thomas Deregnieaux (Groupe GCA – 1001 Sourires), Jérémie Lecaudey (Koesio), Ronan Gladu (Komilfo) et Martin Kerusoré (Primonial) ont pris place avec leur matériel audiovisuel à bord des Ocean Fifty. Une séquence prometteuse compte tenu des conditions de rêve annoncées, parfois même très engagées avec de fortes rafales et de la grosse mer, sur un parcours bordé de phares et de cailloux !
Thomas Deregnieaux : « La difficulté, c’est l’exposition aux embruns, même si nous sommes équipés de housses et de caissons étanches et que nous avons de quoi recharger nos batteries. La règle, c’est d’anticiper et d’observer ce que fait l’équipage pour savoir où se placer à bord. Nous travaillons pour un film donc il faut mettre en avant l’humain de jour comme de nuit. Il y a trois micros à bord pour entendre tout ce qu’il se passe afin de faire passer l’émotion du bord.»
Ronan Gladu : « Il ne faut pas gêner les navigants, c’est la règle de base. Quand il y a du vent, il faut regarder où mettre les pieds, où sont les écoutes, et de nuit, il faut faire encore plus attention. Rien n’est prévu pour dormir évidemment, parce que les marins ne dorment pas ! Je dors dans un coin, comme je peux. J’adore les lumières entre chien et loup, après le coucher et avant que le soleil se lève.»
Anne Baugé : « La découverte pour moi, ça va être le comportement du bateau dans les vagues, mais les conditions vont être magiques. Les bateaux vont très vite, on est très exposé donc il va falloir faire attention. Mais on a les retours sons dans les oreilles donc j’ai le timing précis des manœuvres. Il y a tellement à faire, j’adore filmer au plus près les manœuvres, comprendre la cohésion du groupe. »
Martin Kerusoré : « L’idée est de fournir des images de qualité pour une série haut de gamme avec un diffuseur de qualité. Le plan de pont est photogénique sur Primonial, ils ne sont que trois donc on a le temps de savoir où se positionner. J’adore l’Ocean Fifty, c’est super intéressant de filmer là-dessus : il y a des embruns, de la vitesse, on va aussi vite qu’en Ultime parfois. Les lumières vont être incroyables, avec de la mer, du vent fort. Pour moi, c’est le studio rêvé ce genre de bateau et ces conditions attendues sur le Défi 24h en Finistère ! »